vendredi 21 août 2015

Fan fictions

 Fanfic... à vous de jouer !

Hello tout le monde ! Aujourd'hui, je vous propose de découvrir en exclusivité le premier chapitre de ma nouvelle fanfic. C'est l’histoire d'une voleuse pleine de ressources qui prévoit d'organiser le casse du siècle sur la banque de Fossoyeuse... Mais tout ne va pas se passer comme prévu.

Vous pouvez retrouver ici mes deux nouvelles plus anciennes, très gentiment publiées par Judgehype ! 
La Secte : Ferals : l'histoire d'une mage et d'une mystérieuse secte.
Parjure : l'histoire d'un chevalier de la mort traître à Arthas qui rêve de se venger.

Vous y retrouverez Arthas et Illidan... eh, quoi, comme je l'ai dit précédemment, j'aime les méchants^^

Maintenant, il serait temps d'expliciter un peu le titre de l'article... Comme vous allez le voir, notre héroïne (de héros, pas de la substance, hein) a légèrement fâché notre cher roi Varian... Je vous propose de raconter la façon dont elle s'y est prise dans l'espace commentaire. Vous trouverez dans ce premier chapitre quelques indications auxquelles vous devrez rester fidèles, notamment au sujet du crime commis.

Il ne s'agit pas d'un concours mais plutôt d'un jeu pour que vous ayez un challenge à relever pendant mon absence. Cependant, si vous êtes assez nombreux, je désignerai mes préférés et adapterai mon texte à votre version ! J'espère que vous serez nombreux à relever le défi ! L'espace commentaire n'est pas très visible, et vide sur la plupart de mes articles... je compte sur vous pour le remplir ! Merci de votre lecture !

La Main dans le sac

Chapitre 1 : Jugement (ou pas)

La cité de Hurlevent était victime, en ce jour, d'une agitation tout à fait inhabituelle. Le roi avait fait annoncer à la population qu'un terrible criminel notoire serait jugé dans la matinée, au château, et l'on avait invité les habitants à assister au procès ainsi qu'à l'application de la sentence.
Bien sûr, le peuple s'intéressait davantage à la seconde partie qu'à la première, animé par cette soif de sang que partagent tous les êtres humains. Bourgeois, paysans, commerçants, lavandières, aventuriers de passage... ils étaient tous réunis dans la salle du trône, applaudissant à tout rompre leur roi quand il se leva de son trône pour leur parler. Sa voix grave résonna quand il annonça :
- Peuple de Hurlevent ! J'ai l'honneur de vous annoncer que la célèbre voleuse que l'on avait surnommé la Rôdeuse, va enfin être jugée aujourd'hui pour tous les crimes qu'elle a commis. Aucun complice ne pourra la sauver, désormais. Car, oui, nous savons que certains d'entre vous l'ont aidée à se cacher, l'ont protégée ! Comment expliquer autrement qu'il nous ait fallu tant de temps pour la capturer ?
Dans le public, un jeune chaman impertinent souffla à l'oreille de son voisin :
- Si tu veux mon avis, c'est surtout que les gardes de la ville sont aussi efficaces que des péons unijambistes ! Tu savais que la Horde a organisé une attaque sur la banque du centre-ville, hier ? C'est la quatrième fois ce mois-ci !
Un soldat en armure de plaques, au casque orné d'un plumeau bleu, probablement chargé de la sécurité, lui tapa sur l'épaule, les sourcils froncés :
- Des péons unijambistes, hein ? Eh, les gars, arrêtez-moi celui-là, il m'a tout l'air d'être complice ! Mettez-le à l'ombre quelques jours, histoire de voir ce qu'il a de beau à nous raconter. Faites ce qu'il faudra pour lui délier la langue !
L'arrestation passa presque inaperçue. Seule une ombre sur le toit grinça des dents :
- Par les cornes d'Illidan, quel imbécile ! Comme si j'avais le temps de m'occuper de tous les insolents indiscrets. Tant pis, celui-ci se débrouillera tout seul !
Perchée sur une gargouille, se fondant dans l'ombre, la silhouette se désintéressa du sort du chaman pour écouter le discours de Varian. Le roi clamait :
- Nous, autorités suprêmes de la cité, accusons la dénommée Feldren Trevlyn, connue sous le pseudonyme de Rôdeuse...
L'ombre se pencha, légèrement curieuse. Alors, quel crime ?
- ... d'avoir volé la couronne du jeune prince Anduin Wrynn et tenté de la revendre au marché noir. Cette atteinte à la famille royale mérite une punition exemplaire.
L'ombre eut un sourire plein de dents. Il venait d'admettre devant tout son peuple qu'une voleuse seule avait été capable de tromper toutes les sécurités mises en place pour protéger son propre fils... La foule s'agita et les quelques personnes qui osèrent ricaner furent jetées dehors sans délicatesse.
Prudemment, l'ombre recula. Les choses allaient bientôt devenir amusantes.
Le roi se redressa en gonflant le torse et ordonna sèchement :
- Amenez-la ! Je vais vous la montrer, moi, cette fameuse voleuse de légende. Assistez à sa déchéance, voyez-la telle qu'elle est ! Une simple humaine comme les autres. Son talent ne l'a pas empêchée d'être capturée par la garde. Alors, peut-il nous empêcher de la pendre ? J'en doute.
Inclinant la tête, l'ombre retint un gloussement. Simple humaine ? Hmm, non, pas vraiment. Elle écarquilla les yeux : cela allait commencer. Pour rien au monde elle n'aurait voulu rater ça.
\*/
La journée de l'homme avait pourtant bien commencé.
Il y avait quelques années maintenant qu'il avait été muté en tant que gardien à la prison de Hurlevent et il ne s'en plaignait pas. Le boulot était assez tranquille. La plèbe de Hurlevent n'avait pas de quoi effrayer un soldat expérimenté tel que lui.
Comme tous les matins, il avait fait une petite ronde, vérifié toutes les cellules, distribué des croûtes de pain aux prisonniers qui se tenaient bien et des coups des pieds aux autres. La routine, finalement.
Puis, il s'était assis à la petite table de la salle des gardes et avait joué aux cartes avec les autres sentinelles. Il avait, après quelques minutes, étalé sur la table une suite complète d'Epées et regagné les dizaines de pièces d'or qu'il avait perdues lors des parties précédentes. A vrai dire, il avait triché. Mais personne n'avait rien dit : ils trichaient tous... Avec plus ou moins de succès.
Les ennuis étaient arrivés plus tard, dans la matinée. Un membre de la garde royale avait exigé qu'ils escortent la Rôdeuse jusqu'au palais, pour qu'elle y soit jugée. Serviable, il avait proposé d'aller la chercher : il savait bien dans quelle cellule elle était enfermée, pour y avoir déjà conduit le bourreau plusieurs fois. En déverrouillant la porte, il frissonna légèrement : elle avait tenté la veille d'assassiner son tortionnaire. Elle n'avait pas été loin de réussir son coup, et personne n'avait pu comprendre comment elle s'était procurée une arme. Quelques pièces d'argent glissées dans la poche du bon gardien, probablement. Jamais il n'aurait accepté de l'avouer, mais il n'était pas vraiment rassuré.
C'est en entrant dans la geôle qu'il compris qu'il avait un problème. Un gros problème. Le cachot était vide.
Avec fébrilité, il retourna la paille, examina le plafond, chercha une cachette, un tunnel secret. Rien. Rien d'autre qu'un petit mot ironique inscrit sur le mur : Une voleuse paye toujours ses dettes. Je reviendrai.
Elle était censée être sous leur surveillance, et elle avait disparue. Il prit son courage à deux mains et s'en alla expliquer la situation au garde royal, qui frisa l'apoplexie en l'entendant. Mais ce n'était que le début.
Maintenant, quelqu'un devait aller annoncer ça au roi. Lui, bien sûr.
Il ne savait pas vraiment à quel moment cela avait commencé à être de sa faute, mais tout le monde semblait en être persuadé. Surtout les autres gardes, les sales lâches. N'importe qui pourvu que cela ne leur retombe pas dessus. Et n'importe qui, visiblement, c'était lui.
\*/
Très attentive à ce qu'il se passait plus bas, l'ombre escalada une colonne et se rapprocha d'une fenêtre, prête à quitter la salle rapidement et discrètement. Le spectacle venait enfin de débuter. Un soldat en armure, accompagnant un homme qui portait l'uniforme des gardiens de la prison fit son entrée. Ils n'escortaient aucune prisonnière. Le roi fronça ses épais sourcils bruns :
- Eh bien ? Qu'attendez-vous pour l'amener ?
L'un des nouveaux arrivants se pencha vers lui et fit son rapport à voix basse. La foule avait compris que quelque chose n'allait pas et commençait à s'agiter.
Le hurlement de leur royale majesté rétablit l'ordre instantanément :
- Comment ça, enfuie !? Qu'est-ce que vous voulez dire, au juste, par elle s'est enfuie ?! Elle s'est échappée de ma prison ? Vous aviez un seul et unique prisonnier dangereux à surveiller comme le lait sur le feu, et vous l'avez... perdu ?
Il avait cessé de crier et grondait maintenant d'une voix basse et menaçante :
- Vous allez la retrouver. Et si vous en êtes incapables, j'aurais vos têtes. Bloquez toutes les sorties de la ville, elle est peut-être encore là. Si vous ne parvenez pas à remettre la main dessus au plus vite, vous pourrez commencer à prier.
Aucun des deux hommes n'osa se défendre en prétextant son innocence. Il était inutile d'expliquer au roi qu'ils n'étaient que les porteurs de la mauvaise nouvelle. C'est que la vie en prison n'était pas des plus agréables, ils étaient bien placés pour le savoir. Et protester, c'était risquer d'y finir leurs jours.
Ils esquissèrent donc un salut militaire et bondirent organiser les recherches. Qu'importe l'endroit où elle se cachait, il fallait qu'ils la trouvent. Coûte que coûte.
L'ombre s'amusait follement et, si quelqu'un avait levé les yeux, il aurait pu apercevoir ses yeux jaunes qui brillaient de plaisir. Elle se glissa souplement dehors et se sauva par les toits. Elle avait vu ce qu'elle voulait voir. Elle avait encore quelques petites choses à régler, avant de quitter la ville. Mais à présent, mieux valait ne pas se faire de vieux os dans le coin.

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