Fanfic... à vous de jouer !
Hello tout le monde ! Aujourd'hui, je vous propose de découvrir en exclusivité le premier chapitre de ma nouvelle fanfic. C'est l’histoire d'une voleuse pleine de ressources qui prévoit d'organiser le casse du siècle sur la banque de Fossoyeuse... Mais tout ne va pas se passer comme prévu.
Vous pouvez retrouver ici mes deux nouvelles plus anciennes, très gentiment publiées par Judgehype !
Parjure : l'histoire d'un chevalier de la mort traître à Arthas qui rêve de se venger.
Vous y retrouverez Arthas et Illidan... eh, quoi, comme je l'ai dit précédemment, j'aime les méchants^^
Maintenant, il serait temps d'expliciter un peu le titre de l'article... Comme vous allez le voir, notre héroïne (de héros, pas de la substance, hein) a légèrement fâché notre cher roi Varian... Je vous propose de raconter la façon dont elle s'y est prise dans l'espace commentaire. Vous trouverez dans ce premier chapitre quelques indications auxquelles vous devrez rester fidèles, notamment au sujet du crime commis.
Il ne s'agit pas d'un concours mais plutôt d'un jeu pour que vous ayez un challenge à relever pendant mon absence. Cependant, si vous êtes assez nombreux, je désignerai mes préférés et adapterai mon texte à votre version ! J'espère que vous serez nombreux à relever le défi ! L'espace commentaire n'est pas très visible, et vide sur la plupart de mes articles... je compte sur vous pour le remplir ! Merci de votre lecture !
La
Main dans le sac
Chapitre
1 : Jugement (ou pas)
La
cité de Hurlevent était victime, en ce jour, d'une agitation tout à
fait inhabituelle. Le roi avait fait annoncer à la population qu'un
terrible criminel notoire serait jugé dans la matinée, au château,
et l'on avait invité les habitants à assister au procès ainsi qu'à
l'application de la sentence.
Bien
sûr, le peuple s'intéressait davantage à la seconde partie qu'à
la première, animé par cette soif de sang que partagent tous les
êtres humains. Bourgeois, paysans, commerçants, lavandières,
aventuriers de passage... ils étaient tous réunis dans la salle
du trône, applaudissant à tout rompre leur roi quand il se leva de
son trône pour leur parler. Sa voix grave résonna quand il
annonça :
- Peuple
de Hurlevent ! J'ai l'honneur de vous annoncer que la célèbre
voleuse que l'on avait surnommé la Rôdeuse, va enfin être jugée
aujourd'hui pour tous les crimes qu'elle a commis. Aucun complice ne
pourra la sauver, désormais. Car, oui, nous savons que certains
d'entre vous l'ont aidée à se cacher, l'ont protégée !
Comment expliquer autrement qu'il nous ait fallu tant de temps pour
la capturer ?
Dans
le public, un jeune chaman impertinent souffla à l'oreille de son
voisin :
- Si
tu veux mon avis, c'est surtout que les gardes de la ville sont aussi
efficaces que des péons unijambistes ! Tu savais que la Horde a
organisé une attaque sur la banque du centre-ville, hier ?
C'est la quatrième fois ce mois-ci !
Un
soldat en armure de plaques, au casque orné d'un plumeau bleu,
probablement chargé de la sécurité, lui tapa sur l'épaule, les
sourcils froncés :
- Des
péons unijambistes, hein ? Eh, les gars, arrêtez-moi celui-là,
il m'a tout l'air d'être complice ! Mettez-le à l'ombre
quelques jours, histoire de voir ce qu'il a de beau à nous raconter.
Faites ce qu'il faudra pour lui délier la langue !
L'arrestation
passa presque inaperçue. Seule une ombre sur le toit grinça des
dents :
- Par
les cornes d'Illidan, quel imbécile ! Comme si j'avais le temps
de m'occuper de tous les insolents indiscrets. Tant pis, celui-ci se
débrouillera tout seul !
Perchée
sur une gargouille, se fondant dans l'ombre, la silhouette se
désintéressa du sort du chaman pour écouter le discours de Varian.
Le roi clamait :
- Nous,
autorités suprêmes de la cité, accusons la dénommée Feldren
Trevlyn, connue sous le pseudonyme de Rôdeuse...
L'ombre
se pencha, légèrement curieuse. Alors, quel crime ?
- ... d'avoir volé la couronne du jeune prince Anduin Wrynn et tenté de
la revendre au marché noir. Cette atteinte à la famille royale
mérite une punition exemplaire.
L'ombre
eut un sourire plein de dents. Il venait d'admettre devant tout son
peuple qu'une voleuse seule avait été capable de tromper toutes les
sécurités mises en place pour protéger son propre fils... La
foule s'agita et les quelques personnes qui osèrent ricaner furent
jetées dehors sans délicatesse.
Prudemment,
l'ombre recula. Les choses allaient bientôt devenir amusantes.
Le
roi se redressa en gonflant le torse et ordonna sèchement :
- Amenez-la !
Je vais vous la montrer, moi, cette fameuse voleuse de légende.
Assistez à sa déchéance, voyez-la telle qu'elle est ! Une
simple humaine comme les autres. Son talent ne l'a pas empêchée
d'être capturée par la garde. Alors, peut-il nous empêcher de la
pendre ? J'en doute.
Inclinant
la tête, l'ombre retint un gloussement. Simple humaine ? Hmm,
non, pas vraiment. Elle écarquilla les yeux : cela allait
commencer. Pour rien au monde elle n'aurait voulu rater ça.
\*/
La
journée de l'homme avait pourtant bien commencé.
Il y
avait quelques années maintenant qu'il avait été muté en tant que
gardien à la prison de Hurlevent et il ne s'en plaignait pas. Le
boulot était assez tranquille. La plèbe de Hurlevent n'avait pas de
quoi effrayer un soldat expérimenté tel que lui.
Comme
tous les matins, il avait fait une petite ronde, vérifié toutes les
cellules, distribué des croûtes de pain aux prisonniers qui se
tenaient bien et des coups des pieds aux autres. La routine,
finalement.
Puis,
il s'était assis à la petite table de la salle des gardes et avait
joué aux cartes avec les autres sentinelles. Il avait, après
quelques minutes, étalé sur la table une suite complète d'Epées
et regagné les dizaines de pièces d'or qu'il avait perdues lors des
parties précédentes. A vrai dire, il avait triché. Mais personne
n'avait rien dit : ils trichaient tous... Avec plus ou moins
de succès.
Les
ennuis étaient arrivés plus tard, dans la matinée. Un membre de la
garde royale avait exigé qu'ils escortent la Rôdeuse jusqu'au
palais, pour qu'elle y soit jugée. Serviable, il avait proposé
d'aller la chercher : il savait bien dans quelle cellule elle
était enfermée, pour y avoir déjà conduit le bourreau plusieurs
fois. En déverrouillant la porte, il frissonna légèrement :
elle avait tenté la veille d'assassiner son tortionnaire. Elle
n'avait pas été loin de réussir son coup, et personne n'avait pu
comprendre comment elle s'était procurée une arme. Quelques pièces
d'argent glissées dans la poche du bon gardien, probablement. Jamais
il n'aurait accepté de l'avouer, mais il n'était pas vraiment
rassuré.
C'est
en entrant dans la geôle qu'il compris qu'il avait un problème. Un
gros problème. Le cachot était vide.
Avec
fébrilité, il retourna la paille, examina le plafond, chercha une
cachette, un tunnel secret. Rien. Rien d'autre qu'un petit mot
ironique inscrit sur le mur : Une voleuse paye toujours ses
dettes. Je reviendrai.
Elle
était censée être sous leur surveillance, et elle avait disparue.
Il prit son courage à deux mains et s'en alla expliquer la situation
au garde royal, qui frisa l'apoplexie en l'entendant. Mais ce n'était
que le début.
Maintenant,
quelqu'un devait aller annoncer ça au roi. Lui, bien sûr.
Il ne
savait pas vraiment à quel moment cela avait commencé à être de
sa faute, mais tout le monde semblait en être persuadé.
Surtout les autres gardes, les sales lâches. N'importe qui
pourvu que cela ne leur retombe pas dessus. Et n'importe qui,
visiblement, c'était lui.
\*/
Très
attentive à ce qu'il se passait plus bas, l'ombre escalada une
colonne et se rapprocha d'une fenêtre, prête à quitter la salle
rapidement et discrètement. Le spectacle venait enfin de débuter.
Un soldat en armure, accompagnant un homme qui portait l'uniforme des
gardiens de la prison fit son entrée. Ils n'escortaient aucune
prisonnière. Le roi fronça ses épais sourcils bruns :
- Eh
bien ? Qu'attendez-vous pour l'amener ?
L'un
des nouveaux arrivants se pencha vers lui et fit son rapport à voix
basse. La foule avait compris que quelque chose n'allait pas et
commençait à s'agiter.
Le
hurlement de leur royale majesté rétablit l'ordre instantanément :
- Comment
ça, enfuie !? Qu'est-ce que vous voulez dire, au juste,
par elle s'est enfuie ?! Elle s'est échappée de ma
prison ? Vous aviez un seul et unique prisonnier dangereux à
surveiller comme le lait sur le feu, et vous l'avez... perdu ?
Il
avait cessé de crier et grondait maintenant d'une voix basse et
menaçante :
- Vous
allez la retrouver. Et si vous en êtes incapables, j'aurais vos
têtes. Bloquez toutes les sorties de la ville, elle est peut-être
encore là. Si vous ne parvenez pas à remettre la main dessus au
plus vite, vous pourrez commencer à prier.
Aucun
des deux hommes n'osa se défendre en prétextant son innocence. Il
était inutile d'expliquer au roi qu'ils n'étaient que les porteurs
de la mauvaise nouvelle. C'est que la vie en prison n'était pas des
plus agréables, ils étaient bien placés pour le savoir. Et
protester, c'était risquer d'y finir leurs jours.
Ils
esquissèrent donc un salut militaire et bondirent organiser les
recherches. Qu'importe l'endroit où elle se cachait, il fallait
qu'ils la trouvent. Coûte que coûte.
L'ombre
s'amusait follement et, si quelqu'un avait levé les yeux, il aurait
pu apercevoir ses yeux jaunes qui brillaient de plaisir. Elle se
glissa souplement dehors et se sauva par les toits. Elle avait vu ce
qu'elle voulait voir. Elle avait encore quelques petites choses à
régler, avant de quitter la ville. Mais à présent, mieux
valait ne pas se faire de vieux os dans le coin.